Dans la peau de Jacques Berthomeau par un temps de Pauchon
Hervé Pauchon de France Inter a interrogé le blogueur Jacques Berthomeau au Télégraphe à l’occasion du salon Brittle des vins de Champagne les 3 et 4 décembre 2010 à Paris:
« Moi je suis un buveur assis, j’ai horreur de boire debout. Le vin assis c’est le vin à table, c’est le vin convivial, c’est le vin discussion et c’est ce qui fait la force du vin. C’est ce que les hygiénistes et les débiles mentaux du ministère de la Santé, mes chers collègues n’ont pas compris. Evidemment, il y a de l’alcool dans le vin, faut pas être sorti de polytehcnique pour le savoir, mais le vin ça se consomme, ça se boit. Et si on le boit, c’est que cela accompagne des aliments, ça accompagne une conversation, je ne sais quoi. Là on déguste, c’est à dire que si on ne veut pas être pompette au bout du troisième verre, on crache parce que en fait ingurgiter le vin n’apporte pas plus à la dégustation, c’est clair. Simplement lorsqu’on le boit, c’est qu’on est dans des conditions de boire. C’est aussi simple que cela. Et au lieu de dire, non non non, on ne touche pas au vin, on n’en parle pas etc, c’est pêché mortel, c’est totalement idiot. Nos copains du Québec ils en parlent, ils ne sont pas plus cons que nous. Moi je dis toujours: de quoi vivrons nous demain ? On va regarder les mouches voler ? »
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Crédit photo: Armand Borlant ©
